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Si j'étais l'Amie de la Licorne (suite)

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Ces cinquante-trois poèmes ont été écrits sur une période de sept ans, un septennat cependant studieux qui a su se mêler à l'évasion dans une période d'études de Lettres, alors qu'un doctorat "la poésie et l'intimité ou l'identité et l'être au monde" était en cours de rédaction. Un voyage ensoleillé sur un lison d'amour, toujours émerveillée devant "l'aube je t'aime," la joie d'évoquer la nature et la vérité dans une fête azuréenne toujours dans la constante amoureuse évocatrice du roi et moi. Il était incontestablement, et les écrits de la Bible le prouvent soucieux de répandre sur terre, un éclat de l'harmonie, et de la beauté divines.

Que ce soit dans l'orietur rimbaldien, la libération de l'inconscient par excellence, le fantasme de l'éternité ; ce travail est assimilable à une éthopée : l'ambition de peindre des personnages, d'anciens amours en peignant leurs moeurs et surtout leurs passions.

La sermocination littéraire, permet (dans un premier temps, puis plus tard dans la prosopopée) de dialoguer avec une personne absente, en prenant soin de lui attribuer un discours qui lui convient, lui ressemble, le sert, ... une évasion dans la rupture de la continuité énonciatrice du monologue.

L'écriture poétique s'accomplit totalement dans la prosopopée, puisqu'elle fait même parler, et agir une personne que l'on évoque, absente, défunte, animale (comme le poisson Martial), ou chose personnifiée.

Le poème s'engage sur le chemin fabuleux de l'émancipation littéraire.