Quand dĂ©bute ce neuviĂšme tome, second et dernier de la 2Ăšme Ăpoque, Louis est parisien depuis prĂšs d'une annĂ©e. Il poursuit son travail mercenaire et routinier Ă la Recette des Finances du 20Ăšme arrondissement, un microcosme oĂč fleurissent potins et aventures extraconjugales entre employĂ©s. Mais son souci principal est sa maĂźtresse, Flora, une Italienne dans la plĂ©nitude de la quarantaine, gĂ©rante de la maison meublĂ©e oĂč il loge. Flora s'est attachĂ©e Ă Louis, mais celui-ci, grisĂ© par sa dĂ©couverte de la femme, papillonne d'une locataire Ă l'autre. Parmi elles, une jeune coiffeuse Ă domicile, Lucienne, avec qui il entretient une curieuse relation de copain Ă copine, non exclusive de rapports Ă©pisodiques plus intimes. Flora, suspicieuse, d'abord en souffre, puis, lassĂ©e, s'Ă©loigne petit Ă petit. Louis, au contraire, s'attache davantage, et supporte de plus en plus mal son amour Ă Ă©clipse. ExaspĂ©rant sa jalousie, deux nouveaux locataires allemands, Helmut et Gunther, prendront bientĂŽt une place grandissante dans la vie de la gĂ©rante. AprĂšs une fĂȘte bien arrosĂ©e donnĂ©e par eux dans leur chambre pour son anniversaire, Flora se refusera obstinĂ©ment Ă Louis, le plongeant dans une incomprĂ©hension dĂ©sespĂ©rĂ©e. Il apprendra finalement par Lucienne que la gĂ©rante s'Ă©tait donnĂ©e Ă Gunther lors de cette soirĂ©e, et de plus, et elle-mĂȘme est bien placĂ©e pour le savoir : Gunther lui a vraisemblablement transmis sa blennorragie mal soignĂ©e.
La rupture deviendra dÚs lors inévitable. Une peccadille, du moins ce que certains jugeront ainsi, va la précipiter.