J’aime ma mémoire, et c’est pour cela que je n’oublie rien, et que je choisis de rester. C’est de ma mémoire que provient l’inspiration.
L’inspiration ? C’est à la fois la nuit et le soleil, ensuite le choix des mots donne naissance au poème. Y inscrire ma bonté, pour évoquer le prochain partage.
Car il faudra bien sortir du néant, oublier la peur du froid, oublier sa voix si l’on souhaite l’ascension contre la décadence. Pour cela j’observe les anges, les yeux d’un enfant, le bois des lions, la route qui longe la mer, l’arbre aux songes, la pluie sur les carreaux, le soleil de là-bas.
Et je découvre la peur et la joie, la lumière incertaine, mais pour atteindre ton rêve, il me faut choisir le chemin, descendre la colline. Il y a la vision de l’étoile.
Le printemps n’a jamais été aussi beau ; Merci.