L'adaptation d'un conte et d'une légende chinoise, réalisée dans les années 60, avec des comédiens de théâtre français, pour tout public. Un classique à redécouvrir. Extraits : Tsai-Tsan - Ah ! ça, jamais ; Ho-Yen-Kiang - Voyons, il ne faut pas la contrarier... N'ayez aucune crainte, général : vous tiendrez les rênes. Tsai-Tsan - Oui ? Alors, c'est différent. Soit. Le narrateur - Tsai-Tsan maintint la bride du cheval. Ho-Yen-Kiang se mit en selle. Ma-Yen-Li monta en croupe. Et Zeyeb, conduit par le général, fit quelques pas... Puis, brusquement, Ho-Yen-Kiang tourna la petite clef et, d'un bond, le cheval partit au galop, après avoir renversé Tsai-Tsan écumant de rage et criant à ses soldats : Tsai-Tsan - Elle s'enfuit... Qu'on l'arrête... Que l'on châtie son ravisseur... Aux armes... A moi, mes gardes fidèles ! Le narrateur - Il était trop tard : les deux fugitifs s'étaient envolés... - Ma-Yen-Li s'affolait un peu : Ma-Yen-Li - Te rappelles-tu la manoeuvre, Ho-Yen-Kiang ? Ho-Yen-Kiang - Oui. Regarde : pour descendre, je tourne la seconde petite clef, tu vois ? Zeyeb se rapproche du sol... Si je replace la première clef, nous repartons aussitôt. Le narrateur - Petit à petit, courageusement, patiemment et soutenu par la présence de Ma-Yen-Li, Ho-Yen-Kiang retrouva le chemin du Palais Impérial. Ils y atterrirent bientôt. Après avoir été réconfortés, ils racontèrent ce qui leur était arrivé. Et quelques temps après Ma-Yen-Li épousait Ho-Yen-Kiang. Ce furent des noces magnifiques. On n'avait encore jamais vu pareilles fêtes au palais de Chan-Po. Quant à Zeyeb, il eut droit à un double picotin d'honneur : tourteaux de soja, mélasse et lotus sucré. Un véritable menu de gala pour cheval enchanté.