"Je m'ennuie ici, c'est bien triste à dire, allez, je n'aime pas la terre non plus". Ces paroles sont celles de Paul Pelletier, jeune homme tendant l'oreille aux sirènes de la vie urbaine alors que son père rêve de le voir reprendre les rênes de la ferme familiale. En tous points fidèle aux valeurs rurales conservatrices de son époque au Canada-français, ce roman dénonce l'exil de la jeunesse vers les grandes cités des États-Unis, ces antres de la débauche, et fait l'éloge de l'agriculture, de l'agriculture et du clergé.