« C’est à cause du patriarcat », « les stéréotypes fabriquent les inégalités », « les disparités de résultats prouvent l’existence de discriminations », « le sexe est assigné à la naissance », « c’est à cause du colonialisme »… ces assertions sont des refrains si souvent psalmodiés que l’objection en deviendrait presque blasphématoire. Comme le muguet au printemps, ces idées reviennent chaque année plus fleuries, imperméables à la contradiction, rarement examinées. Elles irritent quelque peu les esprits critiques, invitent parfois la moquerie, mais, trop souvent, les contre-arguments viennent à manquer, les outils nécessaires pour élaguer cette jungle des causalités imaginaires trop souvent dispersés.
C’est à cette pénurie que le Guide du Réac espère remédier. Composé en trois actes, il propose une déconstruction argumentée des slogans du féminisme, du transgenrisme et de l’antiracisme. Les mauvais esprits y trouveront matière à rire et suffisamment de références pour gâcher leur repas de Noël ou sonner le glas de leur carrière académique. Le lecteur fatigué par l’autoritarisme des petits caporaux de la « justice sociale » y trouvera suffisamment de grains de sable pour enrayer la machine à indignation et, n’en doutons pas, sera récompensé par un aller simple pour un séminaire de sensibilisation au genre ou un atelier de promotion de la diversité.
Ă€ PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Moos a un doctorat en Histoire contemporaine de l’Université de Fribourg et de l’École des hautes études en sciences sociales, Paris.