Nous sommes aux prémices de la connaissance de la conscience, à l’aube d’une ère nouvelle. Telle l’époque de Galilée où l’on découvrait que la terre n’était pas plate, une autre réalité s’ouvre à nous. Nous ne nous résumons pas à un corps, ni même à un esprit, et la conscience ne se situe pas dans le cerveau, mais bien au-delà … La conscience est infinie, illimitée, éternité. Cependant et comme le disait Schopenhauer, avant qu’une vérité soit acceptée, elle va franchir trois étapes : d’abord, elle est ridiculisée, ensuite elle est violemment combattue et enfin elle est acceptée comme une évidence.
C’est en accompagnant les malades à la Ligue contre le cancer en tant que sophrologue et en étant confrontée à une réalité extrême que je vais découvrir certaines vérités que je ne soupçonnais même pas. Je vais approcher ma conscience grâce à un fait majeur, celui de faire en sorte que l’avoir (de l’argent, la première place, le temps d’avoir le temps…) soit au service de l’être et non l’inverse. C’est en permutant ces deux actions que ma vie va gagner en magie. Pour certains, la conscience est un concept abstrait ou élitiste, pour d’autres, il est inabordable. Et la plupart des gens ne s’y intéressent pas vraiment. Pourtant, nous sommes tous des consciences. En avons-nous conscience ? Et se priver de la connaissance de celle-ci, c’est de se priver de nous-même. Ce sont les clefs découvertes lors de mon propre apprentissage dans la rencontre à l’autre et du monde, que je souhaite transmettre dans cet ouvrage, car selon moi, la conscience est avant tout partage.