Des ambiances, des quartiers, des figures qui ont marqué la Cité de Calvin... Genève comme décor de 5 nouvelles noires
Cinq passionnés de polars. Une joyeuse bande. Tous proposent ici une histoire noire ayant pour cadre Genève. Manière pour eux de célébrer le bicentenaire de la police genevoise sur le mode littéraire. C’est Pierre Maudet qui a pris l’initiative de les réunir. Le ministre de la police en personne. Instructions ? Pas d’instructions ! Liberté totale. A chacun son style, son époque et ses personnages. Voici cinq nouvelles enlevées, inédites et bien contrastées.
L’historien – nous entraîne dans les rebondissements d’un drame qui s’est déroulé à Genève voici près de deux cents ans. Vraiment ? En retrouvant son père, Anne plonge dans une affaire qu’elle croyait fictive. Mais tout le monde le sait : la fiction, parfois, rejoint la réalité.
La populaire – visite le zoo d’Aïre en 1937. On retrouve un nettoyeur en mauvaise posture. Mort. Fils de gendarme, le jeune Marcel mène l’enquête derrière son père. Les hommes peuvent être mauvais témoins, ça oui. Mais les animaux n’oublient rien…
L’érudit – se demande qui pouvait en vouloir au vieil Ezéchiel. Et que faisait-il d’ailleurs dans ce parc, ce jour-là ? Serait-ce que… Mais oui ! Sa collection. Fabuleuse. Des centaines de manuscrits du XVIIIe siècle. Une valeur, vous n’avez pas idée.
Le polygraphe – fait disparaître un industriel bigot mais pas réglo. Et la chaise de Calvin. Puis un cabinet d’avocat. Invitant à Genève « son » commissaire du Quai des Orfèvres, Solnia, il déroule une fable sociale baignée non de sang, mais d’humour. Noir, bien sûr.
L’effrontée – met en scène une pop star américaine au Stade de Genève fin juin 2014, un amateur de Carambar, un flic boulimique, une comtesse alcoolique. Mais aussi une disparition mystérieuse, un crime dans un parc et… une petite robe noire.
Un recueil pour célébrer le bicentenaire de la police genevoise
EXTRAIT
Comme la maison est vide, à présent ! Il n’est pas temps de gémir, et pourtant je pense à tout ce qui s’est passé autour de moi au cours de ces derniers mois, à l’assassinat auquel j’ai échappé à deux et même trois reprises, à celle qui est morte à ma place, et au sort qu’a connu son assassin.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Une série d'enquêtes pour locavores du crime rédigées par des auteurs du cru. Sous leurs plumes, Genève offre un décor à la fois familier et décalé. Traversé de clins d'œil, ce recueil bon enfant offre un florilège inégal de mini-polars plus cocasses que sanglants. » Le Matin Dimanche
- « On sent que les cinq auteurs s'en sont donné à cœur joie. Les cinq histoires – chacune écrite dans un style résolument différent - sont courtes et truffées de références. Les meilleurs connaisseurs du bout du lac pourront d'ailleurs s'amuser à décoder les clins d'œil les plus subtils. En outre, Genève, sang dessus dessous peut se lire comme un bel exercice de style qui prouve - à qui en douterait encore - que les déclinaisons possibles du genre « polar » sont infinies. » Valérie Gogniat, Le Temps
- « Un beau livre en cinq fictions policières qui nous narre Genève, ses beautés, son histoire, ses cultures, ses paradoxes avec des plumes succulentes qui nous font découvrir le travail quotidien du policier! » Gorgui Ndoye – Le blog de Continent Premier
A PROPOS DES AUTEURS
5 nouvelles noires d’écrivains genevois : Eric Golay, Corinne Jaquet, Luc Jorand, André Klopmann et Sandra Mamboury.