La Terre crie, les hommes pleurent… tout est lié. Cependant, sans faire de bruit, l’espérance n’est pas loin et pousse les hommes vers l’action : il y a toujours quelque chose à faire !
À l’appel du CCIC, scientifiques, théologiens, philosophes, économistes ou juristes, venus d’Afrique, du Canada, d’Europe ou du Liban, ont répondu présent pour débattre sur la Métamorphose du monde soumis aux bouleversements dus à l’envahissement des nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle et des algorithmes, outils cependant souvent positifs pour l’humain. L’apparition imprévisible de la pandémie de la Covid 19 a aggravé ces bouleversements.
Unanimement, ces intervenants ne se posent plus la question de savoir s’il peut y avoir un retour en arrière, mais comment garder l’homme au cœur du monde, maître de ses décisions et de son destin et comment construire un humanisme « plus humain et fraternel » espéré par des jeunes en quête de sens.
Il en ressort une approche renouvelée d’une culture de l’éducation centrée sur l’éveil de la conscience, cette part de l’humain en constante formation qui permet d’être soi, pour être au monde. La « boussole pour l’éducation » en fixe les principes, au service de générations tournées vers l’être plutôt que l’avoir.