Le génie polymorphe de Michel-Ange correspond à l'idéal de l'article complet : avant tout sculpteur, mais aussi peintre et architecte, il est également l'auteur de nombreux poèmes, parmi lesquels les Épitaphes pour la mort de François des Bras, consacrées à un jeune homme décédé à l'âge de quinze ans et composées à la demande de l'oncle du défunt.
Plus personnels sont les autres, dont ses Sonnets, au lyrisme tel qu'ils ont été mis en musique, au XXe siècle, à la fin de sa vie, par le compositeur soviétique Dimitri Chostakovitch y lisant sa propre condition de compositeur soumis à un régime politique concevant l'art sous forme propagandiste.
En complément, des lettres qui, justement, éclairent sur les contraintes qu'eut à subir Michel-Ange de la part de ses commanditaires, notamment le pouvoir papal, mais également celles qui développent ses nombreuses charges familiales, celles de son père, de ses frères et jusqu'à son neveu.