Ceux qui ont lu le captivant roman policier Les Lions rampants reconnaîtront dans La Commanderie la manière propre à l’auteur : une histoire savamment machinée, des personnages à la fois complexes et étonnamment familiers, une intrigue moderne mais subtilement inscrite dans l’histoire et la culture. Ce thriller n’est pas sans rappeler les univers sophistiqués de Perez-Reverte.
L’antiquaire Alexandre Jobin, officier retraité de l’armée canadienne, est appelé à reprendre du service dans une bien curieuse affaire. D’abord engagé par une vieille et riche héritière pour faire évaluer des huiles et des aquarelles de peintres postimpressionnistes, il se retrouve bien malgré lui investi d’une seconde et plus périlleuse mission : retrouver, en Europe, la trace de la petite-fille de sa richissime commanditaire, mystérieusement disparue.
De Montréal à Paris, de la Haute-Provence à la Savoie, cette enquête entraîne notre héros dans une série d’aventures où se mêlent les milieux de l’art, les sectes ésotériques, les trafiquants d’images pornographiques, les partis politiques d’extrême droite et la mafia russe. La double mission qui au début s’annonçait comme un séjour touristique en France prend alors les allures d’une poursuite déchaînée.