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La Conquête de Plassans

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Le petit village provençale de Plassans, berceau des Rougon-Macquart, est passé dans le camp des légitimistes. Afin de le convertir au Bonapartisme, le pouvoir politique a envoyé l’abbé Faujas. Tandis qu'il loge chez Marthe, côté Rougon, et son mari François, côté Macquart, le représentant du clergé bouleverse leur quotidien... Il ne tarde pas à faire de leur jardin un terrain « neutre » où les légitimistes et les bonapartistes peuvent dialoguer — ou se disputer.

Quatrième volet des « Rougon-Macquart », le roman naturaliste « La Conquête de Plassans » dénonce le clergé au travers d'un prêtre manipulateur. Sans scrupule et corrompu par le pouvoir politique, il conduit tout un village à la violence et la folie.

Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant...) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse...!»