La peste écarlate, ainsi nommée car elle provoque une coloration rouge de la peau, est effroyablement contagieuse : elle tue en quelques minutes dans d’atroces souffrances et la pandémie a quasiment rayé l’homme de la surface terrestre. Un ancien professeur d’université, soixante ans plus tard, erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, en baie de San Francisco. Nous sommes en 2073. Quelques hordes subsistent, regroupant de rares survivants... L’ex-professeur James Howard Smith évoque le merveilleux monde d’avant la Peste écarlate à ces enfants « ensauvagés » qui ne savent ni lire ni écrire. Mais un espoir lui demeure : il a réussi à sauver et à cacher, dans une grotte, des livres qui permettront, un jour, à l’humanité de retrouver le chemin de la connaissance.
Un texte qui reste, à un siècle d’intervalle, d’une étonnante et inquiétante modernité. Un récit d’apocalypse qui n’est pas sans en rappeler un autre de la même époque : L’éternel Adam de Jules Verne.
Jack London (1876-1916), de son vrai nom John Griffith Chaney, né à San Francisco. Journaliste, romancier, nouvelliste, il est universellement connu pour ses romans d’aventures Croc-Blanc et L’Appel de la Forêt, mais on lui doit également nombre de nouvelles et romans maritimes, d’anticipation ou encore « socialistes », en partie autobiographiques.
La présente édition reprend les illustrations de l’édition originale américaine de 1915, de Gordon Grant.