Tarzane, fille de la jungle, orpheline recueillie par les bonobos, pousse son cri de plaisir...
Tarzane est agenouillĂ©e sur le bord du marigot, elle lape tranquillement quand Chita ti-bonobeau la bellanuse par surprise, donc, elle sâen rĂ©jouit, car câest toujours ça de pris en milieu hostile, piqĂ»res de fourmis volantes qui se baladent le long des riviĂšres, et autres bestioles qui vous flanquent des fiĂšvres grelottantes, des maladies innommables avec diarrhĂ©es vomitives, maux de ventre, perforations stomacales et courbatures du cortex, dĂ©lires, grĂȘles de serpents venimeux, morsures de soleil... mais lâapprenti amant est atteint de dĂ©fĂ©cation prĂ©coce, et quand il bonobaise, il chie dans la seconde, et câest extrĂȘmement dĂ©sagrĂ©able pour les voisins, Tarzane nâapprĂ©cie pas quâil souille le tapis forestier, lâĂąge tendre du prĂ©tendant ne constitue pas une excuse...
Mais qui est Tarzane, dâoĂč vient-elle, que fout-elle lĂ Ă se bronzer le plaisir ?
VoilĂ bien un sujet qui pouvait dĂ©brider, si cela est encore possible, lâimagination de Claude Soloy. Dans son style tantĂŽt savant, poĂ©tique, inventif, tantĂŽt canaille, il nous narre les aventures de cette belle sauvageonne, bonobelle dâadoption revenant Ă la civilisation (sic) dans les bras de Jane. Chita fait partie du rĂ©cit Ă©videmment. Une re (rĂ©) crĂ©ation au fĂ©minin du hĂ©ros de Burroughs avec des attributs, devant, derriĂšre Ă faire damner les bonobeaux que nous sommes. Tout se termine en apothĂ©ose dans une mise en scĂšne Ă la Spielberg !
Dominique
6/21/2022
Un sacré délire