(1)

Le cri de Tarzane

Livre numérique


Tarzane, fille de la jungle, orpheline recueillie par les bonobos, pousse son cri de plaisir...

Tarzane est agenouillée sur le bord du marigot, elle lape tranquillement quand Chita ti-bonobeau la bellanuse par surprise, donc, elle s’en réjouit, car c’est toujours ça de pris en milieu hostile, piqûres de fourmis volantes qui se baladent le long des rivières, et autres bestioles qui vous flanquent des fièvres grelottantes, des maladies innommables avec diarrhées vomitives, maux de ventre, perforations stomacales et courbatures du cortex, délires, grêles de serpents venimeux, morsures de soleil... mais l’apprenti amant est atteint de défécation précoce, et quand il bonobaise, il chie dans la seconde, et c’est extrêmement désagréable pour les voisins, Tarzane n’apprécie pas qu’il souille le tapis forestier, l’âge tendre du prétendant ne constitue pas une excuse...

Mais qui est Tarzane, d’où vient-elle, que fout-elle là à se bronzer le plaisir ?

Voilà bien un sujet qui pouvait débrider, si cela est encore possible, l’imagination de Claude Soloy. Dans son style tantôt savant, poétique, inventif, tantôt canaille, il nous narre les aventures de cette belle sauvageonne, bonobelle d’adoption revenant à la civilisation (sic) dans les bras de Jane. Chita fait partie du récit évidemment. Une re (ré) création au féminin du héros de Burroughs avec des attributs, devant, derrière à faire damner les bonobeaux que nous sommes. Tout se termine en apothéose dans une mise en scène à la Spielberg !