En toile de fond, il y a le Tour de France qui bat son plein, dominé par un coureur espagnol jusqu'alors inconnu.
Il y a aussi cette barrière blanche et rouge, entre Matthias et la surface ; cette planche de bois peinte qui sépare ses fantasmes de sa réalité de gardien de parking souterrain. Aussi seul dans sa cabine que dans la vie, Matthias regarde la télé et baisse la tête devant les clients du parking, comme le font les coureurs du Tour lorsqu'ils parcourent ces paysages où Matthias aimerait tant s'enfuir.
Et puis il y a Elle et son passage quotidien devant le gardien, avant de remonter vers la lumière. Comment lui dire qu'elle est tout ce qui lui reste ?
Anonymous
10/17/2015
Très bien écrit. Joli climat de solitude et de morosité.
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