Andrée Christensen nous invite à pénétrer dans son jardin, véritable atelier à ciel ouvert et source inépuisable de réflexions et de méditations sur le visible et l’invisible. Elle nous dévoile un monde de contrastes entre la terre qui se dépouille et l’extravagance du règne souterrain, alliant les forces intimes aux secrets touffus, parfois violents, de la nature.
ainsi
je serai devenue
jardin
lĂ
oĂą tout se tait
pour mieux percevoir
dans l’écho de la beauté
l’inaudible
du commencement
Dans une éclosion d’images, où chaque vers est ciselé avec la précise géométrie d’un flocon, Andrée Christensen nous fait découvrir l’ADN végétal, minéral et animal de l’hiver.