Le poète confie au lecteur que par la langue, et plus précisément par les mots, il nous est possible de sculpter ses images les plus intimes, depuis sa naissance jusque devant la mort.
Depuis l’enfance, les mots servent à marquer des lieux, des passages, à faire naître les gens et les événements de notre quotidien. Mais ils servent aussi à nommer leur disparition et les effets de leur absence. Le poète répond lui-même à ses interrogations en indiquant la voie à prendre.