Tout prédestinait Henri Petipoi à un avenir fameux : descendant des lignées des Petipoi et des Piquefleur , il aurait dû se montrer tout aussi glorieux que ses ancêtres : au lieu de cela, il n'enchaîna que déboires et catastrophes ! Les Petipoi n'étant pas du genre à se lamenter sur leur sort, Henri resta joyeux malgré son handicap (je ne vous avais pas dit qu'un horrible tourteau lui avait sectionné le bras gauche le jour de sa naissance ? Non ?) ; il grandit et devint un grand et fort Petipoi, bercé de récits de chasse aux calamars, de découvertes de terres hostiles et d'inventions loufoques...
Refusé sur Le Pourfendeur, le trois mâts affrété par les Grofayo, alors que ses amies, la princesse Simonette Sachette, la mutine Marinette Florette et la craintive Juliette Coquillette, filent toutes trois sur l'imposant navire, il ne baisse pas les bras. (Pardon. Le bras).
S'attendait-il à devoir se mesurer à la marquise Amelya Torrida, la femme-requin, à bord de son sous-marin, le Torrilus ? Oh que non ! Etait-il prêt à mener l'enquête pour découvrir ce qu'était ce S.M.F. dont tout le monde raffolait ? Certainement pas ! Et surtout, surtout, comment allait-il s'en sortir, coincé dans une grotte sous les eaux du Lac d'Or, tandis que la tendre Juliette tentait de venir à son aide avec les sœurs pseudondines (en évitant les voraces gargouillins... je ne vous en avais pas parlé ?). J'ai aussi passé sous silence toutes les horribles péripéties que va vivre notre jeune héros, et comment il va devoir affronter d'affreux personnages, aussi bien sur terre que sous les eaux.
Tout cela, et bien plus, vous le découvrirez par vous même en lisant ce livre, et vous comprendrez pourquoi le titre en est « L'horripilant destin de l'aventureux Henri Petipoi »