"La danseuse arrivait, le matin, Ă sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le mĂ©tro jusquâĂ la place de Clichy. Le bĂątiment du studio Wacker Ă©tait vĂ©tuste. Au rez-de-chaussĂ©e, une dizaine de pianos dâoccasion, rangĂ©s en dĂ©sordre comme dans un dĂ©pĂŽt. Aux Ă©tages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que lâon considĂ©rait comme lâun des meilleurs professeurs⊠Une odeur particuliĂšre de vieux bois, de lavande et de sueur."
C'est avec tendresse que Denis PodalydÚs nous conduit dans l'atmosphÚre intriguante d'un roman baigné d'ombre et de lumiÚre. Un récit délicieux qui oscille entre le souvenir et le présent, un "présent éternel"...