• Auteur de Fou-Bar, publié en février 1997 et très bien accueilli tant par la critique que par le public, Alain Beaulieu nous revient avec Le Dernier Lit, second tome de son «portrait de génération» dont il est présentement à rédiger le dernier pan.
• Un roman qui se distingue par son propos, par sa manière d'aborder par l'intérieur, au plus près de l'émotion, des sujets tels l'amour, la mort, la jeunesse, la religion et l'absence de morale.
• Un style vif et simple, une narration à deux voix qui donne un rythme dynamique au récit.
Printemps 1980. Campagne référendaire. Véronique, Charles et Victor montent sur le toit du bureau de poste de la rue Buade, à Québec, pour remplacer l'unifolié qui flotte au bout du mât par un drap de flanelle sur lequel ils ont inscrit le OUI de leur camp.
Ils ont à peine dix-huit ans et vivent tous les trois une passion dévorante, hors norme, magnifique. Mais en quittant les lieux de leur méfait, Véronique perdra pied et ce sera la chute, fatale.
Dix-sept ans plus tard, Charles et Victor vivent encore avec les séquelles de cette tragédie. Ils ont tous les deux refusé de se laisser prendre de nouveau au jeu de l'amour fou. Pendant que Charles s'imposait une certaine forme de chasteté, Victor a accumulé les aventures, toujours prêt à déguerpir au moindre signe d'attachement.
Un drôle d'énergumène, monseigneur Rallon, voudra d'ailleurs lui faire expier ses péchés mortels. Victor découvrira assez tôt que ce sosie de Calvin fait partie de ce type d'exaltés dans les pattes desquels il vaut mieux ne pas tomber... Charles réussira-t-il à se sortir de là ?