Le côté obscur de Marseille ne prenait vraiment vie que lorsque le soleil se couchait derrière l'horizon et que les ruelles étroites étaient éclairées par la lumière vacillante des vieux lampadaires. Ces nuits-là, sous le toit scintillant de la grande ville, la vie s'écoulait dans les ruelles ancestrales comme une rivière souterraine de cœur, de sang et de crime.
Au coin de la rue de la République, les néons d'un bar délabré éclairaient les visages des clients. C'est ici, où les règles sociales étaient quelque peu différentes, que se rencontraient les amoureux de la vie en bas de l'échelle.