Et si la démission n’était plus un saut dans le vide mais un vol plané soutenu par une nuée de ballons multicolores ? Si claquer la porte, au lieu de mener droit dans le mur, offrait un appel d’air, une occasion de régler ses comptes en tout bien tout honneur – et malice. Car il ne faut jamais perdre de vue que le travail, quel qu’il soit, reste une farce.
Pour tous les velléitaires de l’abandon, les victimes du ras-le-bol général, les dépressifs chroniques ou occasionnels, voici un petit guide de la rupture qui leur donnera les raisons (ou la manière) de franchir le pas. Un exercice de style jubilatoire et salvateur, à savourer comme un pot d’adieu.