Dans cette suite au roman « Le culte des déesses », François-Marie (dit F.-M.) est confronté à l’obligation de supporter la réalité quotidienne d’un travail peu rémunéré. C’est pour lui la fin des illusions, mais aussi l’apprentissage de la « vraie vie », celle où les autres finissent par compter de plus en plus.
Pour arrondir ses fins de mois, il accepte de tenir compagnie à Jeanne, une retraitée handicapée qui possède une vaste collection de films qu’elle veut revoir à nouveau en compagnie d’un cinéphile averti. Cette relation hebdomadaire lui ouvre peu à peu les yeux sur le troisième âge, celui où l’on peut devenir la proie des faux messies, mais aussi livrer combat contre les envahisseurs de la stupidité.
Cette tragi-comédie fait place à de nombreuses situations fortement teintées de sarcasme, sans doute, mais où F.-M. apprend le véritable sens d’un lien entre lui et l’objet de son amour. Le mot « engagement » acquiert enfin une signification chez cet « adultolescent » désormais affranchi ; et la lutte qu’il va mener contre une secte religieuse lui fournira l’occasion de régler ses comptes avec son passé.