Ărudit et esthĂšte, Dimitri Merejkovski nous plonge ici dans lâItalie des premiĂšres dĂ©cades du 16e siĂšcle. Ăpoque violente, Ăšre de toutes les alliances politiques, le temps est Ă la confusion entre grandeur politique et reconnaissance artistique. Merejkovski y convoque les grands noms dâalors : grandes familles comme les Della Rovere, Les MĂ©dicis ou les Colonna ; la succession des papes Jules II, LĂ©on X, ClĂ©ment VII, Paul III, Jules III, Paul IV en toile de fond ; lâArĂ©tin, Cellini, Vasari pour tĂ©moins des temps, le tout sur fond de rivalitĂ© entre les grands peintres dâalors : Vincy, Raphael, Titien, puis Bramante, rival farouche, artiste intĂ©ressĂ© fort Ă lâintrigue, complice avĂ©rĂ© de nombre des complots dont aura Ă se dĂ©partir Michel-Ange.