On ne peut pas mourir dans ce monde, lâauteur dĂ©crit un personnage typique ouzbek du xxe s., le prĂ©nom du personnage principal convient parfaitement Ă Botir firqa, câest un homme courageux (Botir-signifie en ouzbek : courageux, brave et audacieux), une personne qui connaĂźt le mal et le bien, qui est un fonctionnaire, qui est un firqa. Il reconnaĂźt toujours ses affaires, ses actes qui sont absurdes et indignes, mais, dâaprĂšs lâexigence de la situation, il ne mĂ©nage pas les autres et mĂȘme lui-mĂȘme pour rĂ©aliser la politique du rĂ©gime de lâĂ©poque. A la fin du siĂšcle les convictions auxquelles il avait cru sont devenues absurdes, les monuments quâil avait construits avec ses mains commencent Ă sâĂ©crouler lâun aprĂšs lâautre. A ce moment-lĂ , lâauteur exprime avec un grand talent inattendu les processus qui se passent dans sa psychologie et son sort, Ă la maniĂšre tragi-comique. Ce roman de lâauteur devient un incroyable monument littĂ©raire constituĂ© par la magie des mots au moment de la fin du despotisme et au dĂ©but de lâindĂ©pendance.