Au terme du premier tome de cette enquête fleuve, Monsieur Lecoq ne parvient pas, malgré sa ténacité et son sens de la déduction, à confirmer son intuition concernant le meurtre de "La Poivrière". Le principal suspect, un dénommé Mai, semble vraiment être ce qu'il affirme : un saltimbanque brutal pris dans une querelle de boisson qui a dégénéré.
Consulté en désespoir de cause, le Père Tabaret, son mentor, a pourtant tôt fait de valider ses soupçons : Mai et le Duc de Sairmeuse, le descendant de l'une des plus illustres familles françaises, ne font qu'un. Et cela n'est pas tout : l'histoire de la famille de Sairmeuse est liée à celle de Monsieur d'Escorval, le juge initialement chargé de l'affaire de "La Poivrière" et qui a finalement abandonné l'instruction suite à un accident aussi étrange qu'opportun.
Le mystère reste donc entier : que faisait le Duc de Sairmeuse déguisé en ouvrier dans ce lieu sordide ? Pourquoi était-il prêt à mourir plutôt que de se rendre à la police ? C'est que Monsieur Lecoq se jure de découvrir !
Son enquête nous fait remonter aux sources de haines familiales tenaces nées dans le contexte tumultueux de la Restauration. Des haines tellement inextirpables qu'elles ont conduit, une génération plus tard, l'un des membres les plus éminents de la société à risquer sa position pour commettre un terrible meurtre.