Découvrez les réflexions d'une enseignante qui grâce à ses élèves, a ouvert les yeux sur les subtilités d'un signe typographique : le point médian.
Alors qu’elle corrige des copies sur le thème d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen, Anne Robatel voit apparaître le point médian. C’est la première fois qu’elle en rencontre un dans une copie d’élève, mais les raisons invoquées pour justifier le recours à ce signe suscitent depuis plusieurs semaines des débats passionnés dans les classes où elle enseigne la littérature anglaise et la traduction. Perplexe, elle commence à coucher sur le papier les mille contradictions que ce petit signe typographique fait vibrer en elle. S’appuyant sur des anecdotes personnelles, convoquant aussi bien des références à Virginia Woolf qu’à Shakespeare, interrogeant son propre féminisme et son expérience de l’enseignement des langues française et anglaise, elle tente avec malice, justesse et intelligence, de trouver un point médian entre féminisme et amour de la langue française. La narratrice de Dieu, le point médian et moi invite surtout le lecteur, dans ce revigorant essai, à une réflexion apaisée sur un sujet devenu polémique.
Entre anecdotes, références et interrogations, cet essai nous aide à nous interroger sur un sujet ô combien polémique, l'écriture inclusive.
Ă€ PROPOS DE L'AUTEURE
Anne Robatel est née en 1978 à Paris et vit aujourd’hui à Lyon. Agrégée d’anglais, elle enseigne en classes préparatoires où elle tente de lier sa pédagogie à ses expériences dans le théâtre et la danse contemporaine. Elle est aussi traductrice dans le domaine des sciences humaines. Tous ses écrits sont animés par la conviction que la créativité est contagieuse. Dieu, le point médian et moi est son premier essai.