En 1817, un mystérieux criminel surnommé Jean Diable sème la terreur. Gregory Temple, le Superintendant de Scotland Yard reconnu comme un des meilleurs détectives est à sa poursuite. Tous les indices le mènent progressivement au milieu de l'océan Atlantique, à Sainte-Hélène, la prison de Napoléon. Considéré comme l'un des premiers détectives d'Europe, Gregory Temple arrivera-t-il à déjouer les plans d'un adversaire qui se veut insaisissable?
«Jean Diable» inventera, bien avant Sherlock Holmes et Lecoq, un genre moderne: le thriller.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).