Lundi 22 dĂ©cembre 2014, Adrian et Annika ont fait leurs valises. Vous ne passerez pas NoĂ«l Ă Vienne. Pas mĂȘme en Autriche. Ils cĂ©lĂšbrent l'heureux festin dans le cercle de la famille d'Adrian. Ils passent les jours suivants avec le frĂšre d'Adrian Harald et sa belle-sĆur Paula Ă Vail. Harald et sa femme vivent depuis prĂšs de 20 ans Ă Vail Colorado, la plus grande station de ski des Etats-Unis. Ils sont chez eux dans le comtĂ© d'Eagel.
Les deux frÚres se réunissent trois à quatre fois par an. Harald est beaucoup plus ùgé qu'Adrian. Il a déjà 47 ans et s'est décidé contre une carriÚre à la banque de son pÚre. Son pÚre lui a payé son héritage en 1990. C'était 61 millions de shillings à l'époque. Cela correspond à environ 8,71 millions de marks allemands.
MĂȘme si Harald ne voulait pas ĂȘtre banquier, il Ă©tait un homme d'affaires compĂ©tent. A Vail, lui et sa future Ă©pouse ont construit un hĂŽtel confortable pour les touristes enthousiastes de ski. Les visiteurs germanophones en particulier sont au centre de leur attention. Aujourd'hui, son entreprise rĂ©alise un chiffre d'affaires annuel d'environ 7 millions de dollars et emploie au moins 25 personnes tout au long de l'annĂ©e. C'est une des raisons pour lesquelles Harald a toujours Ă©tĂ© un modĂšle pour Adrian. Un grand frĂšre qu'il pouvait toujours demander conseil. Qu'il pouvait admirer.
Adrian attend Noël avec impatience. Et il a hùte de présenter Annika comme sa nouvelle petite amie. Son vol pour Denver part à 9h17 pile. Adrian et Annika ont passé la nuit à Donaustadt. AprÚs le petit-déjeuner, ils revoient leur liste d'emballage.
Annika:"As-tu tout emballé, mon coeur?"
Adrian:"Qu'est-ce que tu veux dire?"
Annika:"Assez de sous-vĂȘtements, des pantalons, des hauts. Avez-vous une autre veste chaude "?
"Non, juste ma parka."
Annika:"Je ne pense pas que ce soit suffisant. Il fait plutĂŽt froid Ă Denver ".
Adrian:"ChĂ©rie, je t'en supplie. Mon frĂšre peut me prĂȘter une veste si nĂ©cessaire.
Annika:"Tu es multimillionnaire et tu empruntes une veste Ă ton frĂšre"?
Adrian:"Pourquoi pas? Il n' y a rien à faire. Ce n'est pas parce que vous avez de l'argent que vous devez le dépenser.
Annika:"Oui, tu as raison."
Adrian:"Tu as tout?"
Annika:"Je pense que oui"?
Adrian:"Je suis curieux de voir ce que tu vas me donner".
Annika:"Je ne peux qu'espérer que ça te plaise".
Adrian:"Certainement."
Annika:"Nous ne devrions pas ouvrir le deuxiĂšme cadeau devant votre famille".
Adrian:"Pourquoi? Tu me rends curieux "?
Annika:"C'est une petite surprise".
Adrian:"Mon cinéma aérien fonctionne déjà , ma petite salope".