Quels sont les bons réflexes à avoir pour vendre en viager ?
Le terme Viager qui signifie en vieux français « temps de vie » évoque un aléa concernant la durée du contrat. La vente en viager représente donc un contrat aléatoire juridiquement. Le principe du viager est simple : l’acquéreur s’acquitte d’une somme lors de la signature du contrat et le vendeur perçoit une rente viagère sa vie durant. La rente peut être constituée au profit d’une ou plusieurs personnes à la fois. Dans ce cas, la rente ne sera versée que suite au décès de la dernière personne vivante.
Ce contrat est un avantage pour les deux parties puisqu’il est rentable pour l’acquéreur et le vendeur avec notamment l’indexation de la rente ou la possibilité de revendre le viager.
En bref le viager est une solution adaptée aux nouveaux enjeux et répond aux besoins des séniors comme des épargnants.
Ce recueil constitue l’indispensable de tous les bons réflexes à avoir pour vendre en viager dans les meilleurs conditions. Il s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels désirant connaître ou approfondir ce domaine.
Un guide pratique, à destination du grand public, pour tout comprendre de la vente en viager et les bons réflexes à adopter !
EXTRAIT
Une rente peut être constituée sur la tête d’une ou plusieurs personnes, et ce, sans distinction ni de sexe ni de lien de parenté. Dans les faits, nous sommes surtout en présence de couples.
La rente peut être réversible. Classiquement, c’est le cas lorsque les vendeurs sont mariés. Il est alors fréquent que la rente soit réversible lors du premier décès en totalité au profit du conjoint survivant.
•Concrètement, cela signifie qu’au décès du premier des époux, l’époux survivant continuera de percevoir la rente, dans son intégralité, jusqu’à son propre décès.
•Par défaut, la réversion entre époux est présumée avoir été consentie à titre gratuit et a le caractère d’une libéralité.
•Pour que cette réversion soit prévue, elle doit figurer dans l’acte de vente.
•La réversion peut être totale ou partielle.
•Le montant de la rente au décès du premier des époux dépendra du taux de réversion établi dans le contrat.
•Les besoins d’une personne seule sont moindres comparés à ceux d’un couple (environ 30 % de moins).
•Pour autant, une réversion totale est préférable. Un décès entraine des changements et maintenir les finances à l’identique enlève déjà ce souci.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrice Leleu possède 25 ans d’expérience dans le domaine bancaire ; il a été conseiller puis expert financier et formateur consultant dans un grand groupe bancaire. Il assure la conception et l’exercice de sessions de formation dans les domaines suivants : financement de l’immobilier, conseil en immobilier, habilitation carte professionnelle assurance, droit bancaire, fiscalité, analyse patrimoniale. Il est également l’auteur d’ouvrages et d’articles dans le domaine de la gestion de patrimoine. Aujourd’hui il se consacre à la finance en indépendant.