Une étrange prophétie révélée au cœur de l’Afrique entraîne la petite Lolie dans de fantastiques aventures !
Dans l’un des quartiers les plus pauvres de Goussoulou, un petit pays aux confins des terres autrefois très hospitalières du sud du monde des bihamiens. Une petite fille espiègle et maligne va se retrouver au cœur d’un monde parallèle qu’elle n’aurait pu soupçonner. Elle va devoir lutter pour sa survie et sauver son petit pays de l’asservissement, mais aussi de la destruction causée par un ordre de maléfiques. Ordre dont le puissant maître n’est autre que son papa qu’elle n’a jamais rencontré dans son monde habituel. Accompagnée de quelques protecteurs, de son meilleur ami, mais aussi de sa sœur et de son petit frère, elle doit alors démentir la prophétie qui la désigne comme l’instrument qui détruira à jamais son petit monde.
Un roman qui nous plonge au cœur des traditions d’un village africain et nous berce de chants mystérieux.
EXTRAIT
En cette journée chaude du mois de mai 1728, au sud du monde Biham, dans la petite ville de Goussoulou, rien ne laissait présager des changements imminents qui étaient sur le point de s’opérer dans la vie de ses pauvres habitants. Tout ce qu’ils avaient toujours connu risquait de disparaître à tout jamais. La vie telle qu’ils l’avaient toujours vécue ne serait peut-être plus qu’un lointain souvenir, leur liberté envolée. La solution à ce cataclysme existait peut-être en l’élu, mais personne n’était réellement en mesure de l’affirmer.
Après les cours, Lolie et Assong n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de parcourir les grands marécages non loin de leur maison pour assouvir leur passion, la chasse aux papillons. Ils étaient si obnubilés par le grand nombre de variétés qu’ils avaient pu capturer, qu’ils en oublièrent presque que leurs parents allaient s’inquiéter de leur absence. Il était très tard quand Assong réalisa l’heure qu’il était et, dans la précipitation, il allait très vite se produire un fâcheux incident.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Je suis une femme, je suis une maman solo.
Je suis une femme, une chef d’entreprise dédaignée.
Je suis une femme, une maman qui ne peut ĂŞtre que philanthrope.
Je suis une femme, une femme de couleur méprisée par certains.
Je suis une femme, une femme noire paria du monde y compris des siens.
Je suis le pilier de ce monde, je ne dirai pas que j’en suis ère,
Je n’ai pas à le revendiquer, je n’ai pas à vous convaincre ni à m’excuser d’exister.
Je suis le monde, je suis la vie !