Les pensées sur le monde d'une Dame de compagnie ayant vécu à la Cour de l'empereur du Japon en l'an 1000.
Vers l’An 1000, Sei Shônagon, Dame de compagnie à la Cour de l’empereur du Japon, nous a livré ses pensées sur le monde qui l’entourait. Au fil de ses observations, elle a décrit dans une oeuvre magnifique avec délicatesse mais sans concession les êtres et les choses de son temps, peinture intimiste, spontanée, parfois espiègle et aussi critique de sa vie au jour le jour. En réponse à l’auteur, Mille ans plus loin est un kaléidoscope d’impressions mêlant petits bonheurs et grands déplaisirs, nature splendide et constructions folles de l’homme, autant de touches de couleurs sur le film de nos existences où le positif, le négatif, le naturel et l’artificiel sont omniprésents jusqu’à nous laisser croire à une part d’universalité dans les émotions humaines. À l’heure de la robotique, des nanotechnologies et de la découverte des exoplanètes, en Extrême-Orient comme en Occident, les oiseaux chantent encore, la lune éclaire nos songes de la même lumière et si les maisons ont une autre architecture, elles abritent toujours notre intime quotidien. Et les Hommes continuent d’aimer et de détester, oubliant de profiter pleinement des saisons et des jours… Dans le temps comme dans l’espace, notre monde est très éloigné de celui de Sei Shônagon et pourtant… Mille ans plus loin, au fond, avons-nous tellement changé ?
Découvrez un kaléidoscope d’impressions mêlant petits bonheurs et grands déplaisirs, nature splendide et constructions folles de l’homme, autant de touches de couleurs sur le film de nos existences où le positif, le négatif, le naturel et l’artificiel sont omniprésents jusqu’à nous laisser croire à une part d’universalité dans les émotions humaines.
EXTRAIT
Une main dans une autre pour faire quelques pas ensemble. Peu importe qu’elles soient du même âge ou de la même couleur.
Un panier en osier rempli de fraises du jardin.
De gros flocons de neige qui tombent en silence. Si nous devons sortir, ils nous paraissent tout de suite un peu moins agréables.
L’eau du ruisseau. J’aimerais tellement la suivre.
Un beau sourire découvrant des dents parfaitement alignées.
De longs cheveux lisses et brillants, qu’ils soient bruns, blonds ou roux.
Un bébé joufflu aux yeux pétillants de malice.
Un clair de lune dans un coin isolé de campagne.
La nature. Elle est toujours ravissante au printemps.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Quelle belle sensation que de lire un livre aussi agréable. Chaque page, chaque ligne, chaque mot devient poésie quand on les lit. Nicole Chappe nous offre une vision de la vie, sa vision de la vie. Mais est elle si différente de la notre ? Est elle si opposée à ce que l’on pouvait percevoir mille ans plus loin ? Il semblerait que non, que notre monde n’a pas tellement changé au fil des siècles. Plus ma lecture avançait et plus je regrettais d’y retrouver des aspects négatifs, car même s’ils sont bien présents dans notre quotidien, il est tellement exquis de ne lire que de belles choses. Ce livre nous fait alors prendre conscience de la chance que nous avons, car autour de nous se trouve un monde rempli de choses positives et il est peut-être nécessaire de se désencombrer du négatif. Comme dirait une excellente auteure : « Choses les plus belles au monde : la vie ». - Le Petit Journal
A PROPOS DE L'AUTEUR
Nicole Chappe est née en Corrèze. Bercée dès son plus jeune âge par les contes de ses grands-mères, une enfance proche de la nature permet à son imagination de développer le goût du merveilleux et du rêve. Inventrice de ses propres personnages, elle leur fait vivre dans ses récits de formidables aventures…