Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans ? Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur ? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ? Comment résister à l'odeur des marais qui envahit tout un quartier de Reykjavik ? À quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée pudiquement la Cité des Jarres ? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ? Erlendur le colérique s'obstine à tenter de trouver les réponses à toutes ces questions.
Ce livre transmet le douloureux sens de l'inéluctable propre à l’imaginaire islandais. Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs conséquences lointaines.
Paru aux débuts des années 2000, La Cité des Jarres est un des premiers romans d’Arnaldur Indridason et une des premières enquêtes du Commissaire Erlendur. Véritable chef d’oeuvre du roman policier, il a fait connaître Indridason dans le monde entier et a obtenu le prestigieux prix Clé de Verre du roman noir scandinave.