Un ancien flic se lance aux trousses de ceux qui l’ont fait « tomber », politiciens véreux et autres malfrats. Mais, ivre de vengeance, il ne peut plus stopper la machine infernale qu’il a lancé.
En principe, un flic marron, quand ça sort du placard où il avait l’habitude d’expédier les autres, ça se fait tout petit et ça se préoccupe surtout de trouver du boulot.
Serge, lui, en a décidé autrement ; pour des raisons évidentes et pour d’autres, plus pénibles et beaucoup moins avouables, comme la peur ou la honte. Ça ne peut que très mal finir. A moins que... ?
« Voilà qu’on demande à Kââ de parler de lui ; la question traditionnelle qu’on lui pose est de savoir comment on peut en même temps être agrégé de philosophie et écrire de la littérature criminelle.
Mais raconter une histoire est une affaire sérieuse, et un réalisme sans illusions n’empêche pas de rêver et d’élucubrer… »
Professeur de philosophie en Bretagne, où il a longtemps résidé, l’auteur, Pascal Marignac, se lance dans le roman policier en 1984 sous le pseudonyme de Kââ (nom évidemment emprunté au serpent du Livre de la jungle de Kipling).
Aussitôt encensé par la critique, Kââ est comparé par d’aucuns à Jean-Patrick Manchette ou considéré par d’autres comme le précurseur de James Ellroy. Et beaucoup le tiennent pour l’un des plus grands auteurs de polars français.