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Figaro-ci, Beaumarchais-là

E-bog


De Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, on connaît le théâtre. Et encore ! La mère coupable qui clôt la trilogie avec Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro est très rarement jouée de même que son opéra Tarare. Qui connaît ses drames bourgeois ou son théâtre de foire aujourd’hui disparus ?

Celui qui est à l’origine de la SACD fut également homme d’affaires, espion, inventeur, agioteur, trafiquant d’armes, éditeur, courtisan et libertin. Ce qui lui valut beaucoup d’inimitiés et beaucoup de procès.

Sa vie est un écheveau où tout s’entremêle et quel que soit le fil que l’on tire, il entraîne le reste en cascade.

Toutefois cette pièce ne prétend pas être une exégèse de la vie du père de Figaro. Elle est le prétexte, en évoquant certains épisodes, à faire découvrir les multiples facettes d’un homme. Je propose un portrait qui doit permettre au spectateur de comprendre que la vie de Beaumarchais est indissociable de son œuvre. Et que « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ».

Durée : 1h15

1 comédien

1 lieu

À PROPOS DE L’AUTEUR

Titulaire du DESS « action artistique et politiques culturelles » de l’IUP Denis Diderot de Dijon après avoir fait la rue Blanche (ENSATT), Gérard Linsolas multiplie les expériences théâtrales : accessoiriste aux Bouffes-Parisiens, régisseur à l’école de mimodrame Marcel Marceau puis au théâtre Antoine, directeur des théâtres de Gagny, Charenton-le-Pont, Bruges, il joue avec Jacqueline Maillan ou Jacques Ardouin, il est assistant-metteur en scène de Pierre Mondy et Gérard Vergez, il collabore avec Gérard Savoisien pour l’écriture dramatique et met en scène Franck Desmedt ou Brigitte Lafon. Depuis, il a obtenu le prix ARDUA en 2008 et le Grand Prix ANRAT pour l’Opération Molière 2023.