À la fin du IIe siècle, Méliton est évêque de Sardes en Asie mineure (la Turquie actuelle). Il a écrit beaucoup d’ouvrages, mais il ne nous reste de lui que cette homélie prononcée dans la nuit de Pâques, probablement entre les années 160 et 170. Cette homélie s’apparente aux hymnes byzantines : c’est un long poème qui, pour essayer de dire un grand mystère, multiplie les images. Ce mystère toujours nouveau, celui de la Résurrection du Christ, nous concerne toujours, bien sûr : il annonce notre propre résurrection déjà commencée... « Comprenez-le, mes bien-aimés : le mystère de la Pâque est ancien et nouveau, provisoire et éternel, corruptible et incorruptible, mortel et immortel… Oui, la Loi est ancienne, mais le Verbe est nouveau ; la figure est provisoire, mais la grâce est éternelle ! »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Méliton fut évêque de Sardes en Lydie (ouest de l’actuelle Turquie d’Asie), au second siècle, sous les empereurs romains Antonin le Pieux († 161) et Marc-Aurèle († 180). Sa mort doit se placer avant 190.