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Le quartier des femmes savantes : Quand le corps se livre

e-bog


Le papa du n°16, la maman koala du 50 ou celle plus mystĂ©rieuse du 71 sont autant de personnalitĂ©s que Miranda Charteau croise chaque jour dans sa rue. Ils se croisent
 mais ne se rencontrent jamais !

Autant de personnes qui ont le mĂȘme mĂ©decin traitant, la mĂȘme kinĂ©sithĂ©rapeute, mais des horizons diffĂ©rents. Jalouser, convoiter, critiquer ou Ă©pauler, la pigmentation du quartier est Ă  l’image de la nuance des dĂ©sirs de chacun. Leur environnement a beau ĂȘtre le mĂȘme, leur trajectoire est diffĂ©rente. Miranda n’a, en dĂ©finitive, aucune idĂ©e d’appartenir Ă  une mosaĂŻque dont la forme ne prendrait son sens qu’avec du recul.

Ce roman dĂ©peint des tranches de vie du quartier bordelais des Femmes Savantes comme un miroir du monde. L’occasion d’une intense rĂ©flexion sur le corps, la pudeur et l’intime. Sillonner ce quartier une annĂ©e durant, suivre Natacha, Rodolphe, Pierre, Ariane, Jade et les autres, c’est peut-ĂȘtre faire l’un des plus beaux voyages : celui qui porte vers l’autre.

Une chose est sĂ»re, vous ne regarderez plus jamais votre quartier de la mĂȘme maniĂšre


À PROPOS DE L'AUTEURE

Perrine Austry est originaire de la région Toulousaine.

AprĂšs avoir enseignĂ© la Philosophie entre autres Ă  Arcachon, elle a derniĂšrement Ă©lu rĂ©sidence du cĂŽtĂ© de Bordeaux. TouchĂ©e par la maladie, elle est longuement hospitalisĂ©e, ce qui lui permet d’écrire son premier roman, Rouge Fusion, un ouvrage sur le handicap et la maladie. Elle se consacre dĂ©sormais de maniĂšre exclusive Ă  l’écriture. Une passion qu’elle met au service d’une cause : proposer par le biais de la fiction une analyse psychologique sur les violences faites par les femmes aux hommes au sein du couple. Deux ans d’enquĂȘte ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour Ă©crire Rouge fusion. L’objectif pour la jeune femme est Ă©galement de lever le voile sur «certains prĂ©jugĂ©s sociĂ©taux» et «d’ouvrir le regard sur un phĂ©nomĂšne marginal, mais rĂ©el». C’est tout naturellement que sa plume a pris cette orientation, car l’ancienne enseignante titulaire d’une licence et d’un master en philosophie a Ă©galement suivi une licence en psychologie.