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L'emprise insidieuse : Face à son destin

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Roseline, congédiée de son école de rang et expulsée du toit familial, doit quitter son patelin natal. En 1950, son ventre arrondi fait scandale dans la société maskoutaine régie par un clergé omniprésent. Elle trouve donc refuge à l’hôpital de la Miséricorde. En cette période de la Grande Noirceur, si l’Église condamne âprement les filles-mères, elle exerce également une forte pression sur l’élite intellectuelle masculine pour qu’elle embrasse la prêtrise.

Adrien, l’amoureux éconduit sur lequel reposent tous les soupçons, vit dans l’ombrage de son flamboyant frère Maxence. Ses déboires exacerbent sa jalousie et sa fougue. Submergé par son désir de vengeance, il jette son dévolu sur la douce et frêle Mathilde.

Une décennie plus tard, la Révolution tranquille s’installe peu à peu au Québec apportant dans son sillage un vent de modernisation et de changement des mentalités. Dans ce renouveau, qu’adviendra-t-il de cet enfant illégitime ? Permettra-t-il à Roseline de se reconstruire, de s’émanciper, de retrouver l’amour et d’être enfin heureuse ?

Ce récit d’inspiration historique permettra d’établir le parallèle entre l’époque de la Grande Noirceur en 1950, où régnait l’emprise du catholicisme, avec l’époque actuelle sous l’emprise des médias sociaux. Malgré un renversement de valeurs, nous sommes toujours en présence de pressions sociales, de choix dictés par la peur, de quête identitaire ou amoureuse, de violence conjugale et de suicide. Vous serez étonné des parallèles entre ces deux époques parce que… l’histoire se répète.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Gisèle Viau est une auteure québécoise passionnée par l’éducation et l’histoire. Dans ce récit, elle nous ramène à une époque où l’autorité, tant civile que religieuse, exerçait un contrôle rigide sur la population, imposant ses valeurs souvent contraignantes.

Elle est retraitée de l’enseignement au primaire. Son parcours lui permet actuellement de collaborer à la formation des futurs enseignants. Elle sillonne les couloirs de l’Université du Québec à Montréal depuis quelques années.