Chère Mina, je suis bien inquiet, bien troublé, bien malheureux. Que dire de M. de Montbrun ? Il est venu lui-même me conduire à ma chambre, et m'a laissé avec la plus cordiale poignée de main. J'aurais voulu le retenir, lui dire pourquoi je suis venu, mais j'ai pensé : « Puisque j'ai encore l'espérance, gardons-la. » J'ai passé la nuit à la fenêtre, mais le temps ne m'a pas duré. Que la campagne est belle ! quelle tranquillité !
Source: http://www.bibebook.com/files/ebook/libre/V2/conan_laure_-_angeline_de_montbrun.pdf