Collection Alexandre Dumas
31 - Conscience l'innocent
En 1810, dans le petit village d'Haramont, près de Villers-Cotterêts, deux familles se soutiennent pour faire face à la dureté de la vie paysanne. D'un côté la famille Cadet composée du grand-père, de la belle-fille et du petit-fils Conscience que l'on appelle « l'innocent » du fait de sa grande franchise et de sa grande douceur, de l'autre côté une jeune fille Mariette, sa mère et son petit frère.
Élevés ensemble, Conscience et Mariette découvrent un beau jour d'octobre 1813 qu'ils s'aiment d'amour. Malheureusement pour eux, l'actualité les empêche de profiter de leur bonheur naissant. Napoléon, sur le déclin, a un besoin urgent d'hommes pour faire face à la coalition européenne. Conscience est appelé à la conscription.
Désespéré à l'idée de ce départ, le père Cadet, apprenant par le notaire que ses quelques arpents de terrains ne suffiront pas pour racheter le départ de son petit-fils, fait une attaque d'apoplexie et se retrouve incapable d'assurer l'exploitation de ses terres.
Se rendant compte de la douleur que provoque son prochain départ dans son entourage, Conscience se coupe un doigt, pensant ainsi éviter la guerre. Mais comme le caractère volontaire de la mutilation ne fait aucun doute, l'armée l'intègre quand même dans ses équipages.