Le ministère d'Élie le Tishbite avait été une démonstration de puissance et de punition divines destinée à ébranler Israël dans sa culpabilité idolâtre pour le ramener à l'Éternel son Dieu. De même qu'historiquement l'Évangile a succédé à la Loi, le ministère d'Élisée sera celui de la grâce et du salut : le nombre de ses miracles rapportés dans le second livre des Rois s'élève au double de ceux son sévère prédécesseur, en exaucement à son voeu exprimé d'hériter d'une double portion d'Esprit saint. Les études bibliques de F. W. Krummacher sur Élisée suivent logiquement celles qui l'ont rendu célèbre dans le monde évangélique du dix-neuvième siècle sur Élie. Elles portent ce même caractère d'abondante prolixité d'images et de rapprochements pertinents entre divers passages de l'Écriture. Sans aucun doute celui qui les lit en retire l'impression d'avoir touché du doigt l'humanité du fils de Saphat, et de mieux connaître désormais, à travers lui, le coeur aimant et doux du Fils de l'homme, de ce Sauveur, de Jésus-Christ qui devait venir offrir sa vie en sacrifice pour le monde entier, et dont il fut donné à Élisée de projeter sur la terre d'Israël, l'ombre admirable et bénie. Cette numérisation ThéoTeX reproduit la traduction de 1850.