De nos jours, les animaux ont changé d’étiquette. De meubles ils sont devenus des êtres sensibles. C’est le Code civil qui le dit, mais abattage rituel, corrida, chasse à courre ne sont pas concernés, ni les animaux vraiment sauvages, ben oui, puisqu’ils sont sauvages, à leurs risques et périls. Bref, depuis la Genèse, les propriétés de l’humain ne sont pas données à tout ce qui vit ici-bas.
C’est au nom de cette belle cause perdue d’avance que je rapporterai ici, modeste témoignage, quelques histoires presque naturelles, un peu déjantées. Pour reprendre le poète et son chêne en paradis, qui donc nous a dit que toutes les vies ne sont pas douées de sensibilité ! Peut-être devrait-on inscrire cela à l’entrée des élevages ?