Voici le second titre de la collection Hommage à un grand peintre disparu. Ici, Jean Gaudreau revisite l’œuvre de nul autre que Jean-Paul Riopelle. Il s’intéresse plus particulièrement, mais pas uniquement, au thème des oies qu’affectionnait celui qu’André Breton a surnommé le « trappeur supérieur ».
Pourquoi Riopelle? Parce que Jean Gaudreau aime les défis et que celui-ci est, pour le moins, formidable, et qui plus est, Gaudreau le découvre avec sa mère à l’âge de 12 ans au Musée du Québec en voyant l’œuvre Les grands assemblages. Ce choix est d’autant plus pertinent que 2023 marque le centenaire de la naissance du peintre le plus célébré de notre peinture contemporaine.
L’empreinte de Riopelle sur le thème des oies est puissante. Se pénétrer de l’esprit de l’œuvre de ce grand peintre au point de le faire sien est l’un des paris audacieux de cette série d’hommages entreprise par Jean Gaudreau. Plus audacieux encore qu’avec Van Gogh? Oui, car la distance est plus courte et la proximité plus grande.
Que la grande migration commence!