« Et pourquoi pas une lilloise à sa fenêtre qui rêvasse devant un parc insipide », dit son violoniste de mari…
« Et pourquoi pas un parc qu’elle transforme à son gré en jardin fleuri », dit Juliette.
Juliette s’ennuie, elle n’est pas douée pour grand-chose sauf son imaginaire qui déborde. Elle découvre à sa fenêtre un jardin où tout peut arriver. Des bancs romantiques pour les amoureux, pour les anciens, des jeunes hommes qui lisent, des petits voleuses, Juliette écrit, écrit dans son cahier vibrant derrière la fenêtre où les mots se bousculent quand le soir tombe, jusqu’au drame. Là, le cahier s’épuise, l’écriture s’effiloche, les mots deviennent inutiles.
Juliette n’écoute plus que du Chopin.