Ralph GORSE est réputé pour être l’un des meilleurs policiers des États-Unis. Aussi, quand le superintendant reçoit une lettre anonyme pour lui annoncer le vol, prochain, de la « Momie Rouge », l’unique momie trouvée sur le continent américain, c’est tout naturellement Ralph GORSE qu’il nomme à la surveillance de la relique.
Mais un matin, la « Momie Rouge » ainsi que la « Pierre de Lune », un joyau magnifique provenant d’un temple maya, ont disparu et le célèbre détective et ses hommes sont retrouvés inanimés. Seul Ralph GORSE se relèvera de l’asphyxie mortelle dont les gardiens de l’ordre ont été victimes.
Ridiculisé par son échec, meurtri par l’humiliation et le sentiment de porter la responsabilité de la mort de ses collègues, Ralph GORSE redouble d’efforts dans son enquête et celle-ci débouche, très rapidement, sur l’arrestation de Robert Madison, un jeune architecte sans le sou, cocaïnomane, que tout désigne comme le coupable idéal.
Rien ne saurait émouvoir le policier intègre et brutal ni un suspect fragile qui clame son innocence ni le désespoir de la fiancée du « voleur meurtrier ». Cependant, la présence d’un personnage énigmatique va remettre en question ses certitudes, le conduisant à revoir son investigation, son jugement, ses principes et sa morale au point de risquer son poste et sa vie pour trouver le fin mot de l’histoire...
José MOSELLI (1882-1941) est un auteur devenu « Culte » auprès des aficionados de littérature populaire, autant par son parcours que par sa production.
« La Momie Rouge » est un roman qui, jusqu’alors, n’avait été publié qu’en format feuilleton dans un magazine en 1925.
José MOSELLI utilise la contrainte du découpage strict inhérent à ce genre de publication pour développer une structure narrative et une construction sous forme de chapitres délimités par le début et la fin de chaque épisode pour imposer un suspens totalement insoutenable et proposer un véritable roman policier d’aventures qui en démontrerait à bien d’autres livres à succès du genre.