« Pour tenter d'élucider un tant soit peu les relations de la société algérienne à la langue française, il s'agit de prendre le risque de s'engouffrer et de s'aventurer dans les paysages raboteux qui composent les contrées inexplorées de leurs rapports troublés. Des rapports qui ont une histoire. Mais dont les formes de manifestation et d'expression sont jusqu'à présent souvent empreintes de violence. Violence qui se trouve, sans conteste, inscrite dans le roman des origines des relations entre l'Algérie et la France. Et qui se perpétuent de façon constante sous la forme des rapports sans cesse renouvelés de la société algérienne à la langue et plus globalement à la culture française. »