Venise est incomparable par la seule puissance de sa beauté. Certains lui vendent leur âme pour en sauvegarder les trésors, tandis que d’autres s’y brûlent les doigts pour se les approprier. Mais elle fait parfois sa coquette en ne respectant pas la parole donnée. Les éconduits la mettent en demeure de la lui rappeler par des artifices douteux, mais nécessaires. Hélas, la crapule gangrène bien des secteurs de l’économie du tourisme, et imprègne trop d’institutions qui considèrent la belle endormie comme un magot. Les réalités peuvent s’assumer avec humour, même quand celui-ci vire au noir. Telle est la trame de ce roman.