« La péniche avait pris des airs de salon littéraire qui sent le purin. Hamlet découvrait notre monde avec des yeux candides. Il restait des heures à la proue, surtout au lever du jour, à regarder au loin où les songes vont dans le brouillard. Je venais parfois le rejoindre. Je m’asseyais à côté de lui. Il voulait tout savoir sur les flottants, comment on naissait, comment on vivait, comment on mourait... et moi je lui racontais tout. »