Les audaces érotiques d’un hobereau en jupons qui s’encanaille dans le Paris déluré des années folles.
DE GRANDS FRISSONS passaient sur les cuisses nues et les fesses rigides de la femme possédée. L’homme allait lentement, d’une sorte de va-et-vient, et il s’appuyait aux hanches débordantes comme un noyé à une épave. Un ronronnement très doux s’élevait du couple en action. De brèves saccades, par moments, agitaient le corps penché, dont les mains crispées égratignaient le mur.
Ce chef-d’œuvre m’arrache des cris de bonheur suprême à chaque fois que je l’ouvre. À peine mes yeux parcourent-ils les mots qui s’alignent sur la page, que j’ai l’impression que l’auteur elle-même me les souffle à l’oreille, son joli minois féminin posé sur mon épaule et le reste de sa personne langoureusement appuyé sur moi. (Paul Seudon, auteur de la préface)